Alec Baldwin en el Pabellón Perú de la COP21

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El actor estadounidense de cine y televisión Alec Baldwin visitó el Pabellón Perú de la COP 21 de París, para participar de un diálogo con representantes de las comunidades indígenas amazónicas y andinas peruanas sobre el tema de la conservación de bosques, informó el Ministerio del Ambiente.
Alec Baldwin, conocido por sus roles en el Aviador y The Departed, entre otras, resaltó el rol de las comunidades indígenas en la conservación de la naturaleza y la preservación del ambiente.
“Estoy aquí para aprender de la realidad de los pueblos indígenas y su cultura. Lo importante, más allá de toda discusión, es proteger los bosques y el agua”, indicó
Por su parte, el viceministro de Desarrollo Estratégico de los Recursos Naturales, Gabriel Quijandría, agradeció al actor su presencia en el espacio que el Perú tiene en la COP21.
“Con el apoyo de personalidades reconocidas como Alec Baldwin es posible incrementar la difusión de nuestros mensajes y llegar a más personas. Por eso agradezco que el Sr. Baldwin nos acompañe esta tarde”, dijo.
Representando a las comunidades peruanas participaron de la reunión Diana Ríos, miembro de la etnia asháninka y Antolín Huáscar de la Confederación Nacional Agraria.
El también ganador del Globo de Oro es desde hace algunos años un activista por la revaloración de las comunidades indígenas, la conservación de los bosques, la fauna, los paisajes agrícolas, los recursos naturales y los derechos sobre la tierra.
Alec Baldwin participa en la COP21 de París en diversas actividades de sensibilización en estas temáticas. Una de ellas fue el Premio Ecuatorial 2015, entregado anoche a representante de comunidades indígenas de 20 países.
Fuente: Diario Correo.

COP 21 : trois points clés pour un accord à Paris

Par Emmanuelle Réju- La Croix
Si la tension monte, les discussions se poursuivent dans un esprit pour le moment constructif.
Le langage reste toujours aussi policé. Pas une prise de parole publique sans un hommage appuyé aux collègues de négociation, au président des débats ou à son voisin de micro. La courtoisie est une des caractéristiques des conférences onusiennes, alors même que la tension commence à monter à mesure que se rapproche l’échéance de jeudi 10 décembre fixée par Laurent Fabius pour obtenir un projet d’accord finalisé.
Trois points majeurs de l’accord de Paris, censé entrer en vigueur en 2020, restent encore en débat, et le resteront sans doute jusqu’au bout.

2 DEGRÉS OU 1,5 DEGRÉ ?

Les dés semblaient jetés. L’accord de Paris devait fixer comme objectif de long terme la limitation à 2 degrés de la hausse de la température moyenne à la surface du globe. Mais la pression se fait de plus en plus vive, notamment de la part du groupe des pays les plus vulnérables, pour que cet objectif soit porté à 1,5 degré.
«La hausse moyenne de la température a déjà atteint 1 degré et cela se traduit pour nous par de véritables tragédies», a encore rappelé mardi 8 décembre le porte-parole de ces 43 pays –dont les Philippines, l’Éthiopie et les petites îles– les plus impactés par le réchauffement climatique.
L’inscrire dans l’accord serait extrêmement ambitieux. « Cela sous-entend de supprimer l’utilisation de combustibles fossiles dans le système énergétique d’ici à 2050 et les émissions de la totalité des gaz à effet de serre d’ici à la fin du siècle », décrypte Wael Hmaidan, conseiller pour le groupe des pays les plus vulnérables.
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Un défi de taille mais pas impossible selon lui. « Les coûts des énergies renouvelables ont décliné de manière spectaculaire ces dernières années et beaucoup plus vite que prévu », assure ainsi l’institut scientifique « Climate analytics ».
Cette proposition a reçu un bon accueil de la part de la présidence française, mais aussi du négociateur américain. La Chine et l’Inde n’y seraient pas non plus fermement opposées. « En revanche, cette proposition est totalement bloquée par le groupe des pays arabes, sous l’influence de l’Arabie saoudite », assure Wael Hmaidan.

UNE CLAUSE DE REVOYURE?

C’est un mécanisme indispensable pour parvenir à l’objectif fixé, qu’il soit à 2 ou à 1,5 degré. À l’heure actuelle, 185 pays ont déposé sur le bureau du secrétariat de la convention climat leurs plans nationaux de lutte contre le changement climatique. « Un chiffre absolument fabuleux et inespéré il y a encore un an », souligne l’ambassadrice française pour le climat Laurence Tubiana.
Il n’empêche : si le pire est évité, ces contributions mises bout à bout conduisent le monde à un réchauffement compris entre 2,7 et 3 degrés, à condition en outre d’être réellement mises en œuvre.
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Un consensus semble donc se dessiner pour inscrire dans l’accord le principe d’un mécanisme de révision régulier de ces « contributions », avec l’idée de les rehausser, a priori tous les cinq ans (l’Inde souhaiterait par exemple tous les dix ans). Cet exercice de réexamen pourrait aussi porter sur les financements et les transferts de technologies promis par les pays développés aux pays les plus vulnérables.
Mais c’est la date de démarrage du processus qui fait débat. « Certains pays voudraient commencer dès 2017, d’autres parlent de 2025 – ce qui est beaucoup trop tard – il faudrait se rapprocher de 2020 », a relevé lundi 7 décembre Nicolas Hulot.

QUI PAYE QUOI ?

En 2009, les pays développés avaient promis 100 milliards de dollars (92 milliards d’euros) par an à partir de 2020 aux pays en développement pour les aider à faire face aux impacts du changement climatique et à entamer leur transition énergétique.
«Nous sommes déçus, a déclaré mardi 8 décembre le ministre indien de l’environnement Prakash Javadekar. Nous n’avons pas encore reçu d’assurance sur la mobilisation réelle de ces financements».
Avec sa collègue sud-africaine, Prakash Javadekar considère que le rapport de l’OCDE faisant état d’une mobilisation actuelle de 62 milliards de dollars n’était pas recevable car sa « méthodologie » n’a pas fait l’objet d’une discussion commune.
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« Nous ne sommes pas encore aux 100 milliards et personne n’est capable de dire exactement où nous en sommes, a reconnu mardi 8 décembre la secrétaire exécutive de la convention climat, Christiana Figueres. Mais nous nous en approchons à grand pas. »
L’Union européenne et les États-Unis souhaitent élargir pour la suite le nombre potentiel de «contributeurs», avec des pays devenus des puissances économiques comme la Chine, le Brésil, ou Singapour.
La question reste épineuse mais un consensus semblait émerger ces dernières heures, entre la Chine, les États-Unis et l’Union européenne : les aides financières des pays « en capacité de le faire » seraient volontaires et ne pourraient venir qu’en complément des 100 milliards promis par les pays développés.

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