– ¿Qué estás buscando, tú?
– A las mujeres de François Truffaut. Me deslumbran… tanto como lo deslumbraron a él.
– Yo busco fidelidad… lo sabes.
– No me hubiera molestado ser una de tus tantas «florecillas del desierto».
– Te equivocaste…
– Quizás te equivocaste tú.
Infidèle, François Truffaut l’a toujours été, davantage par besoin de séduir et d’être aimé que par donjuanisme. Ces «autres femmes» sont des inconnues, des collaboratrices ou des journalistes étrangères. Ce sont avant tout les actrices de ses propres films. «Pour lui, les femmes étaient toujours moitié icônes, moitie femmes, c’est pour cetter raison qu’il aimait ses actrices: cela lui facilitait la vie, d’aimer le cinéma par-dessus tout, son activité de cinéaste, et les belles actrices qu’il engageait dans ses films. C’était surtour le moyen de perpétuer l’enfance: la femme- mère, la femmme-poupée, la femme-fiancée… » Alexandra Stewart décrit ainsi parfaitement chez Truffaut cette double obsession secrètement tissée: l’amour du cinéma et l’amour des femmes.
Antoine de Baecque et Serge Toubiana. François Truffaut. Ed. Gallimard. “Vies privées”, pp598.